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FECAFOOT VS MINSEP : LA PRESSE CAMEROUNAISE EN FAUX SAPEUR !!!

La nomination de Marc BRYS comme sélectionneur des lions et de son staff a déclenché une guerre froide entre la Fédération Camerounaise de Football et le Ministère de l’éducation physique et sportive. Avec une communication disparate, certains journalistes camerounais ont contribué à enflammer cette crise qui a perturbé la préparation des lions indomptables avant les rencontres des éliminatoires du mondial 2026.

« La seule protection qu’un journaliste peut avoir dans l’exercice de sa profession c’est d’être professionnel. Et quand vous rejoignez un camp, ayez l’honnêteté de dire que vous avez rejoint ce camp et donc, vous ne faites plus du journalisme » Le journalisme de clan au vue de cette présentation de Mario Obam, présidente du Syndicat Des Journalistes du Cameroun est clairement celui exercé en cette période au pays de Dénis Epote. A l’origine de ce scénario, la nomination de Marc Brys et de son staff par le ministre des sports pour diriger la sélection fanion des lions indomptables. Une décision que le président de la FECAFOOT s’est opposé tout en proposant son staff pour accompagner Marc Brys nommé sous haute instructions du chef de l’Etat.  Cette divergence d’opinion entre le ministre et la fédération va laisser place à un trouble qui prendra de l’ampleur. Dans cette dispute, la presse camerounaise dans le traitement se divise entre des journalistes pro MINSEP et ceux pro FECAFOOT. Que ce soit dans les radios, télévisions et presse cybernétique, le constat est le même. Des journalistes au fur et à mesure de l’évolution de cette crise prennent position et offrent des points aux médias étrangers qui vont de tout bord en traitant cette situation.

En illustration, la première rencontre entre Marc Brys et Samuel Eto’o au siège de la fédération. Après cette rencontre qui s’est achevée par des échanges verbaux houleux, on a pu lire chez certains médias français « SAMUEL ETO’O VIRE MARC BRYS ». Une information fausse mais qui résulte du traitement proposé par la presse locale. Des journalistes soutenant la fédération se réjouissait de la toute-puissance du président ETO’O, ignorant que pour un président de fédération une telle réaction décrédibilise sa personne. Un autre fait, la seconde rencontre entre les deux hommes qui s’est déroulée dans un climat apaisé. Si l’opinion a salué le comportement respectueux des deux hommes, la presse pro Minsep parle d’un aveu de faiblesse pour le patron de la tour de Tsinga.

Il faut noter que les deux situations sur citées ne constituent qu’une infirme partie de l’ensemble des réactions des médias. De l’arrivée de Marc Brys à la publication des joueurs pré sélectionnés au programme de la préparation des lions, la presse se divise, s’humilie entre collègues.

FECAFOOT VS MINSEP : LE JEU CACHE DU MEDIA PUBLIC

Le public a longtemps été habitué à une couverture de toutes les étapes de la préparation d’un match international des lions indomptables. Seulement, avec ce premier regroupement depuis le retour de la CAN2023, le média à capitaux public sans pour autant dévoiler s’est rangé d’un côté dans cette guerre de camp. Le premier fait interpellateur a été de voir la télévision nationale couvrir en direct l’arrivée de Marc Brys un dimanche à 23h à l’aéroport de Yaoundé Nsimalen. De l’inédit comme le fait que cet office a décidé de ne diffuser aucune activité programmée par la fédération durant la préparation pour ce match face au Cap-Vert. Au contraire, le média public s’est fortement investit dans la promotion du programme du MINSEP. Sur le digital, les visuels pour une première ne portait aucun insigne des logos de la FECAFOOT et des lions indomptables.

Malgré que dans tous ces cas, chacun met en avant le respect de leurs différentes lignes éditoriales, il faut néanmoins dénoncer la manipulation et la distorsion de l’information consciente de cette presse complice de ce feu qui s’éteint difficilement entre la FECAFOOT et le MINSEP.

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