ELIM CDM 2026/ ESW VS CMR : LES LIONS PIEGES ET MAITRISES
Pour la rentrée des classes, la bande à Marc Brys a effectué un voyage bien compliqué en terre sud-africaine pour affronter les guerriers du roi. Fier de la nouvelle tunique Fourteen, les lions avaient une bonne source de motivation sans compter, sur le plan bien ficelé de l’Eswatini.

Un 4-2-3-1 pour ce match piège, l’entraineur des lions à bien pris des risques dans sa composition d’équipe. La défense expérimentale WOOH- BOYOMO, une animation offensive avec deux avants-centres au même profil pour détruire une défense fortement regroupée. IL a fallu 45 minutes au technicien belge pour qu’il se rende compte des failles de son système. L’axe défensif qui manque de coordination laissant des espaces pour des contrattaques rapides de l’adversaire. En avant-poste, l’attaque est moins efficace du fait de peu d’espaces laissés par la défense de l’Eswatini. Les lions terminent la première partie avec moins de 3 tirs cadrés ; ce qui est bien rare depuis l’arrivée de Marc Brys.
La seconde période a semblé proposer de meilleures phases avec les rentrées de Namaso en attaque et Dawa en défense centrale. Le Cameroun fait le choix d’utiliser la latéralité pour étirer le bloc compacte. Une stratégie qui n’a visiblement pas donné gain de cause car en face, l’Eswatini a joué sur le manque de fraicheur physique de l’attaque camerounaise dans cette rencontre. La stratégie adverse face au Cameroun était clairement de fermer les espaces en poussant le Cameroun à jouer via les côtés avec des centres vers l’axe. La présence physique des défenseurs ont permis à l’Eswatini de remporter la quasi-totalité des duels aériens dans sa moitié de terrain.
Autre fait marquant de ce match, l’attaque Camerounaise n’a pas encore réussi à faire basculer le coup d’un match durant le dernier quart d’heure. Face à l’ESWATINI, Vincent Aboubakar et compagnie ont su garder la possession de balle et la maitrise complète du jeu mais sans pouvoir inquiéter cette équipe. Le Cameroun a dominé et pressé durant la première de jeu mais rattrapé par le coup de la fatigue, Christian Bassogog perd en vitesse, Aboubakar manque de lucidité et Bryan Mbeumo a lui seul fait beaucoup de techniques dans les dribbles. Des tares qui s’ajoutent à un milieu de terrain moins créatif. Les remplacements de Marc Brys qui ont semblé revitaliser l’animation de l’équipe ont intervenu très tardivement et ont permis à l’Eswatini de mieux gérer la fin de ce match.
Après avoir perdu tous ces précédents matchs, l’Eswatini obtient son premier point face au leader du groupe.