CAN FEMININE 2026 : L’Afrique du Sud privée de ses stars pour débuter les éliminatoires
L’Afrique du Sud entame sa campagne qualificative pour la CAN Féminine 2026 avec un goût d’inachevé. Les Banyana Banyana, championnes devront se passer de plusieurs cadres majeures pour leur déplacement à Kinshasa, où elles affrontent la RD Congo ce mercredi.
Des absences lourdes de conséquences
C’est un coup dur pour la sélection sud-africaine. Le staff technique, dirigé par Thinasonke Mbuli, devra composer sans Thembi Kgatlana, Hildah Magaia, Amogelang Motau et Sinoxolo Cesane, toutes indisponibles pour cette première manche des éliminatoires. Ces absences, liées à des contraintes de déplacement et des pépins physiques, privent les Sud-Africaines d’une grande partie de leur force de frappe offensive.
La South African Football Association (SAFA) a toutefois confirmé l’arrivée de Bongeka Gamede, qui évolue au Danemark, tandis que Linda Motlhalo, sociétaire de Glasgow City en Écosse, est attendue à Kinshasa dans les prochaines heures. Un renfort qui tombe à point nommé pour un groupe qui cherche à préserver sa dynamique avant le match retour prévu à Johannesburg.
Une entrée en matière à haut risque à Kinshasa
Face à la RD Congo, les Banyana Banyana devront s’appuyer sur leur expérience et leur discipline collective pour éviter une mauvaise surprise. La rencontre s’annonce âpre, d’autant que les Congolaises, portées par leur public, rêvent d’un exploit à domicile.
Ce premier acte constituera un véritable test pour la profondeur du banc sud-africain, mais aussi pour le leadership de Thinasonke Mbuli, appelée à assumer pleinement ses responsabilités en l’absence de Desiree Ellis, actuellement en discussion pour prolonger son contrat avec la SAFA.
Objectif Maroc 2026
La CAN Féminine 2026, qui marquera la 16e édition de la compétition, se tiendra au Maroc pour la troisième fois d’affilée. Elle servira également de tournoi qualificatif pour la Coupe du Monde Féminine 2027, rendant chaque étape des éliminatoires d’autant plus cruciale.
Sacrées en 2022, les Sud-Africaines visent naturellement une nouvelle participation pour reprendre leur couronne continentale. Mais pour cela, il faudra d’abord franchir l’obstacle congolais, avec un effectif amoindri, certes, mais animé par une détermination intacte.
