JSI DE RIYAD : Les grandes attentes du Cameroun qui ont dégringolé

La contre-performance des têtes de série

Plusieurs espoirs de podium n’ont pas réussi à concrétiser leurs attentes, en particulier dans les sports de combat et les relais :

• Soppi Mbella (Judo) : L’olympienne chez les +78 kg a terminé à la 6e place de sa catégorie, une déception similaire à celle de sa coéquipière Biami Zita chez les moins de 50 kg.

• Relais 4×100 m Messieurs : L’équipe, composée du quatuor ITOUNGUÉ, ESEME, KUATÉ et NGAGUELÉ, était l’un des favoris, mais a été le grand absent du podium.

Les murs de verre

Plusieurs athlètes ont manqué de peu le podium, illustrant la difficulté de la concurrence au plus haut niveau :

• Nora Atim : Malgré son or au disque, elle n’a pas fait sensation au lancer de poids, terminant à la quatrième place avec un jet mesuré à 14,34 m.

• Lucien Wangba : Le recordman national au lancer de disque est passé à côté de la plaque, terminant sixièmemalgré son meilleur essai à 53,22 m.

• Raphaël Ngaguelé : Le sprinteur sort de cette compétition bredouille, tant sur le 200 m qu’au relais 4×100 m. Sa deuxième participation aux JSI s’avère très terne.

• Triple Saut Dames : Pas de métal pour les Camerounaises. Anne Suzanne Fosther Kata termine 6e avec un bond de 13,26 m, juste devant Véronique Kossenda, 7e avec 13,16 m.

Le coup dur de l’entorse

La délégation a également souffert d’une blessure malheureuse :

• Adèle Mafogang : Elle est la grande perdante de ces Jeux. Cette athlète camerounaise, engagée dans plusieurs épreuves de l’heptathlon (sept épreuves), n’a pas pu concourir en raison d’une entorse contractée à l’entraînement la veille du début des compétitions.

Si l’or a brillé, les déceptions et les podiums manqués de peu rappellent l’importance d’une préparation sans faille. Le Cameroun devra tirer les leçons de ces attentes non conclues pour garantir que le potentiel se transforme en métal lors des prochaines éditions.