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Ballon d’or camerounais : Une malédiction pour les lauréats ?

À plus de 72 heures de la cérémonie de récompense du ballon d’or camerounais 2024 , la rédaction de Actu Sport Mundo a décidé d’interroger et de revenir sur la suite de carrière des précédents vainqueurs de ce trophée qui semble pour certains gâchés d’autre moins fructueux. A la question de savoir si le ballon d’or camerounais est une malédiction pour les lauréats ?

Le Ballon d’Or, véritable consécration, est décerné chaque année au meilleur footballeur. Cependant, depuis quelques éditions au Cameroun, ce titre semble n’avoir pas porté chance à ceux qui l’ont remporté.

En effet, aucun joueur n’a véritablement connu une carrière brillante après ce sacre, et aucun n’a réussi à évoluer dans un championnat des cinq grandes ligues européennes ou même en Europe de l’Est.

Illustrons ce phénomène à travers les parcours de deux joueurs récents : Emmanuel Mahop et Marou Souaibou.

Emmanuel Mahop, l’ancien avant-centre du Canon de Yaoundé, a été couronné meilleur joueur de l’année 2023 après une saison remarquable avec 14 buts. Sa récompense a été saluée par tous, et elle lui a permis de signer un contrat en D2 saoudienne, mais qui n’a duré que le temps d’une pré-saison. Quelques mois plus tard, il rejoint Coton Sport de Garoua, mais son passage chez les « Cotonculteurs » sera tout aussi éphémère. En fin d’année, il réapparaît sur les radars en signant à IBRI Club en Oman. Depuis, des rumeurs annoncent qu’il évolue désormais en deuxième division au Bahreïn.

Quant à Marou Souaibou, sacré Ballon d’Or 2022, son parcours est également marqué par des déceptions. Après avoir signé avec Orlando Pirates en Afrique du Sud, l’attaquant camerounais a passé plus de temps sur le banc qu’à jouer sur le terrain. Un an et demi après son arrivée, son contrat a été résilié en raison de performances jugées insuffisantes. Malgré plusieurs tentatives, il rebondit en signant en première division au Bahreïn, mais sans que cela ne marque un tournant significatif dans sa carrière.

Ces deux cas illustrent une tendance qui semble se répéter pour les vainqueurs du Ballon d’Or camerounais. Avant eux, des joueurs tels qu’ Alphone Tientcheu (Eding Sport, 2017,) Arouna Dang (UMS de Loum, 2016) et Joseph Yanki (Coton Sport, 2015) ont connu des trajectoires similaires, où leur carrière a stagné après avoir remporté cette prestigieuse distinction.

Il reste à savoir si l’actuel Ballon d’Or, John Bosco Nchindo, suivra le même chemin que ses prédécesseurs ou s’il parviendra à s’imposer sur la scène internationale.

Affaire à suivre…!

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