Football

Angleterre vs Sénégal : Des lions, mais pas indomptables

Battu 3 buts à 0, le champion d’Afrique chute face au finaliste de l’euro 2020.

Après la victoire des Pays-Bas face aux USA (3-1), de l’Argentine face à l’Australie (2-1), de la France face à la Pologne (3-0), ce soir l’Angleterre a largement dominé le Sénégal. Dans un 4-2-3-1, les ambitions du coach sénégalais Aliou Cissé étaient claires : attaquer et se procurer un maximum d’actions offensives. Et des actions ils y en avaient côté sénégalais, même si cela inquiétaient moins la défense des Three Lions. Globalement, les lions de la teranga ont tiré 10 fois pour seulement 1 cadré, alors que de l’autre côté, c’était 8 tirs avec 4 cadrés, pour 3 buts marqués.

Un Sénégal moins ambitieux ou moins expérimenté ?

Quand on a comme nom de baptême d’une équipe nationale « LION », il faut être les Lions Indomptables du Cameroun, pour remonter 3 buts, surtout en coupe du monde. Pour ce match de huitième de finale, le jeu y était, mais pas forcément l’envie d’y aller jusqu’au bout. Après un bon rythme de jeu durant les 30 premières minutes, les sénégalais relâchent la pression et concède le premier but à la 38e minute sur une contre-attaque des angalis, un but signé Henderson.

Tout est encore possible après ce but, et on l’a déjà vue dans cette coupe du monde. Le match Argentine vs Arabie Saoudite en est l’illustration parfaite. Malgré la bonne volonté du coach Aliou Cissé, qui après avoir concédé le premier but, fait comprendre à ses joueurs qu’il faut gardé la tête dans le match, se calmer et jouer décomplexé, Harry Kane enfonce le couteau dans la plaie à 45+3 : c’est le deuxième but.

Le troisième but viendra après la première mi-temps, précisément à la 57e minute par Saka. Par la suite, le Sénégal tentera de rugir, notamment par ce coup-franc de Sarr à la 73e minute, qui a failli se transformer en but.

Le péché de cette équipe sénégalaise a sûrement été la grande ouverture de la défense. A force de vouloir trop se projeter, la charnière défensive omettait de serrer les lignes arrière. Surtout qu’il n’y avait pas un Choupo-Moting ou un Vincent Aboubakar pour faire la différence.

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