Football

MTN ÉLITE ONE : Les journalistes contraints de faire des interviews dans le noir

Pour la seconde fois consécutive, les responsables du stade de la réunification contraignent les journalistes à faire des interviews d'après match dans l'obscurité.

Pour cette 16e journée du championnat MTN ÉLITE ONE, le stade de la réunification de Bepanda recevait deux rencontres de haute facture. Comme il est de coutume, à chaque fin de rencontre, les journalistes font des interviews à la main courante auprès des joueurs et entraîneurs. La fin de la rencontre entre Stade renard et Canon de Yaoundé (2 buts partout ndlr) va connaître un scénario loin des championnats de football professionnel.

Alors que les journalistes se rendent à la main courante pour attendre les différents acteurs, les projecteurs du stade s’éteignent d’un coup. Les responsables du stade ont volontairement coupé l’électricité contraignant les journalistes à faire leurs missions professionnelles. Un acte qui provoque le courroux des hommes et femmes de médias. Ils vont par la suite avoir des échauffourées avec le responsable du stade concerné. Pour sa défense, il estime vouloir précipiter le départ des supporters du stade avec cet acte. Une excuse jugée irrecevable par les journalistes qui sont victimes d’un manque de considération avec récidive.

La situation très tendue va clairement s’enflammer. L’implication tous azimuts de certains spectateurs a permis d’apaiser rapidement les tensions sous le regard spectateur de certains agents de la police.

GESTION DE LA PRESSE : LA GOUTTE D’EAU DE TROP

Le malheureux incident de ce dimanche est la goutte d’eau qui a débordé le vase dans le chapitre de gestion amateuriste des Hommes de média dans les stades de football. Pour rappel, l’incident produit ce weekend est le deuxième du genre au stade de la réunification de Bepanda. Lors de la 15e journée entre UMS de Loum et le Canon de Yaoundé, ces mêmes responsables ont brusquement éteint toutes les lumières pendant les interviews.

Des actes qui s’ajoutent aux cas de violence verbales. S’il est généralement difficile pour les journalistes d’entrer en possession des fiches de match, refuser à des journalistes de faire des interviews d’après match est une violation du droit à l’information.

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