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Boxe : Carlos Takam le chasseur de rêves

Parcours atypique, expérience unique, c’est l’histoire d’un homme qui n’a jamais abandonné ses rêves. C’est l’histoire de Carlos Takam, dont l’ouest Cameroun a forgé le mental et inculqué des valeurs.

Aujourd’hui boxeur professionnel, tout n’a pas toujours été rose pour le camerounais. De père karatéka (3 damnes), l’histoire de Carlos Takam avec la boxe commence pour lui lorsqu’il à environ 13 ans. En effet, vers les années 1993 quand il retourne à Douala après avoir passé une partie de son enfance dans l’ouest Cameroun avec sa grand-mère qui lui a permis de voir les choses sous un autre prisme, Carlos Takam développe un amour pour la boxe. Il sera émerveillé par les boxeurs Mike Tyson et François Botha, et va promettre à ses amis de combattre un de ces boxeurs un de ces jours. Dès lors, il va tout d’abord commencer par s’inscrire dans un club de boxe. Et son premier club était « Bali Boxing Club ». Il devait faire le sacrifice en parcourant Bali-Bonaberi (quartier où il vivait) à pied par manque de moyens. S’il voulait manger le lendemain, il fallait qu’il économise ses 150 Fcfa qui pouvait le servir afin de trouver un moyen de transport.

Au bout du compte, cela va lui permettre de franchir la première étape afin de devenir un grand champion. Car quelques mois après, il gagne le championnat régional de boxe. Huit mois après être devenu boxeur amateur, il décroche le titre de champion du Cameroun.

Après avoir remporté les Championnats d’Afrique de boxe amateur en 2003, d’avoir décroché la médaille de bronze aux jeux africains à Abuja la même année, et d’être allé aux JO d’Athènes en 2004, Takam va sombrer. Aux échéances des JO, le camerounais va décider de ne plus rentrer et de poursuivre l’aventure en Europe. Mais là, va l’attendre le pire.

Il va tout d’abord commencer par la Belgique, avant de se retrouver en France contre son gré. Et c’est là qu’il vivra les pires moments de sa vie. Le champion d’Afrique va se retrouver SDF, et dormira dans les métros pendant très longtemps. Mais plus tard grâce à une assistance d’une personne de son environnement, il sera relogé, régularisera sa situation, et pourra par la suite se relancer dans la boxe. D’ailleurs, il réalise un de ses rêves lorsque le 31 mars 2012, il affronte le célèbre François Botha dont il bat au championnat d’Afrique WBO par jugement d’arbitre. Il faut préciser que Botha à ce moment était très redoutable. Il avait même battu Mike Tyson.

Carlos Takam va réaliser ses deux plus grands rêves, lorsque pour la première fois il combat au MGM Grand à Las Vegas comme main event. Petite anecdote, quand il commence en tant que professionnel, il fait 4 ans sans perdre un combat. Tout cela en ayant combattu un peu de partout dans le monde.

Son calme et son sens de l’observation sont quelques-uns de ses atouts. Dans la nuit du samedi soir, il combattait Tony Yoka au Zenith de Paris. Combat qui était censé avoir lieu il y a 1 an et qui a été renvoyé à cause d’une blessure de Carlos. Il remporte finalement par « décision partagée » 96-94, 94-96, 96-94.

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