CAN 2025 : Tout savoir sur les nouvelles règles imposées par la CAF
À moins de trois semaines du coup d’envoi de la CAN 2025 au Maroc,la CAF a dévoilé une batterie de nouvelles directives destinées à encadrer plus strictement la logistique, les déplacements et la préparation des sélections. Des mesures fortes qui visent à renforcer l’organisation du tournoi, mais qui imposent également de nouvelles contraintes aux équipes qualifiées.
Plus la CAN approche, plus les contours de la compétition se précisent. La Confédération africaine de football vient de dévoiler une série de nouvelles directives applicables dès cette édition. Ces règles, touchent aussi bien les listes définitives, les déplacements et les séances d’entraînement.
Des mesures strictes pour encadrer davantage les sélections
Parmi les mesures les plus strictes annoncées, la CAF exige désormais que chaque nation transmette sa liste finale au moins 10 jours avant le début du tournoi. Tout retard sera immédiatement sanctionné par une amende de 10 000 dollars. L’instance dirigeante entend ainsi éviter les ajustements tardifs qui ont par le passé perturbé la préparation de plusieurs sélections.
Autre changement majeur, la limitation du nombre de joueurs autorisés à voyager entre les villes hôtes : seuls 18 éléments, par équipe, pourront effectuer les déplacements officiels par avion, route ou train.
Des déplacements encadrés et un calendrier logistique resserré
La CAF a également précisé les modalités de déplacement selon les villes. Les équipes amenées à voyager entre Rabat et Casablanca devront le faire le matin même du match, tandis que les nations se rendant dans d’autres villes auront la possibilité de se déplacer la veille. Une organisation plus stricte qui vise à harmoniser les flux.
Plusieurs nations seront particulièrement concernées par ces mouvements répétés lors de la phase de groupes. Il s’agit de : Zimbabwe, Afrique du Sud, Angola, Tanzanie, Tunisie, Ouganda, Botswana, RD Congo, Bénin, Mozambique, Cameroun, Gabon, Comores, Mali, Zambie, Soudan, Burkina Faso et Guinée équatoriale. Autant de sélections qui devront jongler entre préparation sportive et contraintes de mobilité.
La gestion des entraînements a également été revisitée. Il sera désormais interdit de tenir une séance complète dans le stade du match la veille de la rencontre. Les équipes ne pourront accéder à l’enceinte que pour une simple familiarisation, entre 14h et 21h, et sous réserve d’autorisation de la CAF. L’objectif affiché est de préserver la qualité des pelouses, mises à contribution par un calendrier dense.
